Ô NUIT
EGLISE DE SAINT AUBAN 26 septembre 2021
Photo Claude Commeiras
Photo Ute Muller
Ô NUIT
EGLISE DE SAINT AUBAN 26 septembre 2021
Photos Ute Muller, Claude Commeiras
Chœur du CALAS Romain Moullé, piano Pierre Bord, direction
Dans le cadre des Journées du Patrimoine Salle Polyvalente - Esparron-de-Verdon
Dimanche 19 septembre 2021
Quand les compositeurs subliment l’imaginaire nocturne des poètes...
Ô Nuit !
Sept heures ! C’est l’Angélus du soir. Finie la prière de l’Ave Maria, le calme envahira peu à peu la nuit.
Crépuscule, Chants d’écume suivi de Fleurs fanées, Antoine Livic (1951- )
L’Angelus, Une Journée, Martial Caillebotte (1853-1910)
Calme des nuits, Camille Saint-Saëns (1835-1921)
Sous le ciel étoilé, émergent les rêveries mélancoliques des bonheurs passés. Les sens, en éveil, scrutent le paysage
féérique et s’enivrent des parfums qu’exhale la nature. Cette rêverie vagabonde semble en quête d’un bonheur à venir.
C’était une nuit extraordinaire, Que ma joie demeure, Jean Giono (1895-1970)
Nuit d’étoiles, Théodore de Banville (1823-1891) / Claude Debussy (1862-1918)
Nightscapes, Jacqueline Tuffnell (1924-2010) / Stanley M. Hoffman (1959- )
Memory, Cats, Trevor Nunn d’après T.S. Eliot / Andrew Lloyd Webber (1948- ) / Arrangement, Pierre Bord
Le goût pour le fantastique, le lugubre, l’étrange, engendre aussi d’extraordinaires scènes nocturnes où de drôles de fantômes se prennent par la main, où la danse endiablée des tsiganes, autour du feu, fait virevolter des ombres inquiétantes, où l’on entend « la voix sépulcrale des djinns » alors qu’« un bras de la nuit entre par ma fenêtre. »
La ronde sous la cloche, Nuit et ses Prestiges, Gaspard de la Nuit, Aloysius Bertrand (1807-1841)
Le Ballet des Ombres, A.-M. Du Boys (1804-1889) d’après J. G. Herder (1744-1803) / H. Berlioz (1803-1869) Zigeunerleben, Emanuel Geibel (1815-1884) / Robert Schumann (1810-1856)
précédé de l’introduction de L’ombre descend des cieux, Les Pêcheurs de Perles, Hector Berlioz
Nocturnos de la ventana,Federico García Lorca (1898-1936) / Francesc Vila (1922-2011)
Les Djinns, Victor Hugo (1802-1885) / Gabriel Fauré (1845-1924)
La nuit exacerbe les sentiments. « Et je sentais dans la nuit radieuse, longuement, éperdument, mon cœur battre plus fort. » Et le poète voit, entend dans la nature leur écho : le chant du rossignol semble implorer la bien-aimée. « Sous le Pont Mirabeau, l’amour s’en va comme cette eau courante. Le temps fuit et sans retour, emporte nos tendresses ! »
La lune blanche, La Bonne Chanson, Paul Verlaine (1844-1896)
Ständchen, Le Chant du Cygne, Franz Schubert (1797-1828)
Le Pont Mirabeau, Guillaume Apollinaire (1880-1918) / Lionel Daunais (1901-1982)
Barcarolle, Les Contes d’Hoffmann, Jules Barbier (1825-1901) / Jacques Offenbach (1819-1880)
Nos souvenirs qui chantent, Robert Tatry ( ? ) / (Francis Poulenc (1899-1963) et Paul Bonneau (1918-1995)
Arrangement de Stuart Nicholson
« Á coup sûr, en cette nuit où les étoiles projettent leurs ombres de toutes parts, la bonté doit veiller sur moi. » Boire la nuit, Qui dira notre nuit, François Cheng (1929- )
Sure on this shining night, Nocturnes, James Agee (1909-1955) / (Morten Lauridsen (1943-